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C’est aujourd’hui que sort The Dictator nouveau délire de de Sacha Baron Cohen réalisé par Larry Charles, duo à l’origine entre autres de Borat, Kazakhstan et Brüno.

Du rire en barre pour certains, des comédies à l’humour douteux, voir même lourd pour d’autres. Personnellement je ne suis pas un grand fan, pourtant doté d’un humour tiré des abysses du bon goût, j’ai étrangement beaucoup de mal à me passionner pour les nombreux gags de monsieur Baron Cohen.

Synopsis

L’histoire prend place au beau milieu de la République du Wadiya, pays factice d’Afrique du Nord avec comme principal ressources du pétrole. Dirigée d’une main de fer dans un gant de fer par l’Amiral Général Aladeen, une sorte de dictateur super star animé d’une haine farouche de l’Occident.

Nommé Leader Suprême à l’âge de 6 ans à la suite de la mort prématurée de son père lors d’un accident de chasse causé par 97 balles perdues et une grenade, vas sur les conseils avisés d’Oncle Tamir se lancer dans un voyage aux États-Unis pour répondre aux questions de l’ONU.

The Dictator

Saveurs d’Orient

Poussant la caricature à son paroxysme, Sacha Baron Cohen tente une nouvelle fois une satire politique par l’absurde, influencé par les événements qui ont secoué le monde arabe ses dernières années. On assiste donc ici à la vie d’un Dictateur trônant dans un somptueux palais au beau milieu du désert, au mode de vie hollywoodien, développant un acharnement à faire bonne figure à la caméra.

Du super show, de la folie et des blagues stupides tout y est, à tel point qu’un rythme se met rapidement en place histoire de ne pas piquer du nez. Les gags sont de plus en plus gros et vont chercher de plus en plus loin, toutes fois une différence majeure fait son apparition comparée aux autres réalisations de nos deux compères.

The Dictator - New York

Aladeen super star

Adieu le style caméra embarquée et documentaire, on est ici dans un vrai film avec du moyen. Les décors sont travaillés et les prises de vue magnifique, on s’étonnera même de penser que le paysage mériterait une carte postale. Étonnant quand on sait à quel point monsieur Cohen aime pousser l’humour jusqu’à déterrer un fond de vérité.

Même si le scénario n’est pas digne d’un prix littéraire, le tout est bien ficelé, on est surpris et il y a une vraie cohérence dans les scènes, voir même des surprises.

Difficile donc d’assurer que les fans seront ravis de cette copie, en tout cas pour quelqu’un comme moi, il s’agit ici d’un divertissement plus agréable qui s’éloigne des désirs de buzz des réalisations précédentes. Si ça ne révolutionnera pas le genre ça reste donc une comédie agréable moins engagé, mais toujours avec un fond de critique moralisateur.