«Engagez-vous, rengagez-vous» qu’ils disaient !
Soirée de présentation de Homefront
C’est le grand jour, ce soir c’est soirée d’incorporation dans la résistance américaine. Le rendez-vous est donné dans un vieux « hangar » aux apparences mesquines, l’endroit ne paye pas de mine, mais l’entrée passée on se retrouve tout de suite dans l’ambiance de la soirée.
Ambiance tamisée
L’atmosphère est sombre et des lumières rouges teintées participent à la mise en abîme de toute la salle, sur la droite un coiffeur, pas de doutes ce soir c’est pour s’engager… L’endroit est grand et on distingue deux camps, d’un côté les Coréens, de l’autre les Américains avec drapeau à l’appui. La salle est même parsemée de vieux instruments militaires, une radio ou encore une jeep américaine par exemple. Bref ils ont mis les bouchées doubles THQ pour leur nouveau bébé, qui il faut l’avouer en aura surpris plus d’un. Direction les nombreuses bornes disséminées dans le local pour s’imprégner du-dit jeu.
Home, Sweet Home
À l’instar de la salle, on ne tarde pas à nous incorporer dans l’histoire, le début pose les bases. Le monde est bouleversé par ce nouvel Empire Coréen qui sévit sur le vieux continent et contre toutes attentes l’Amérique se voit envahie rapidement et efficacement. Après un long passage où les mouvements sont limités, permettant de s’attarder sur les paysages de votre patrie mise à feu et à sang, on arrive à un premier contact hostile. Là on comprend rapidement que le jeu ne fait pas dans la simplicité. Je n’ai pas pu repérer le niveau de difficulté qui était défini (je ne suis pas sûr que l’on puisse choisir), mais les balles fusent à quelques centimètres des oreilles et les ennemies déferlent en vagues sans laisser imaginer une quelconque accalmie. On passe son temps accroupit en avançant doucement pour ne pas mourir tout simplement. Un système d’écran réactif vous exprime votre état de santé et croyez-moi votre vie ne tient qu’à un fil !
Un break et ça repart !
Après un arrêt ravitaillement bien agréable, constitué de nourriture traditionnel américain et/ou traditionnel coréen, on se replonge dans le jeu et constate une petite déception sur le rendu visuel. Même si le rythme du jeu fait passer le graphisme au second plan, lorsque qu’on se penche un peu sur le décor on découvre des textures pas glamour pour un sous, qui ne rendent pas justice au reste. Les têtes des personnages ne ressemblent pas pourtant à une découpe en biseau, mais le rendu final manque cruellement de détails… toutes fois les effets de lumières, explosions ou autres embellissements du même acabit s’avèrent plutôt réaliste. Nous avons testé aussi sur écran 3d et c’est plutôt bien fait, même si certains éléments auraient mérité un peu plus de profondeur, en revanche pour des yeux fragiles, ça reste toujours autant fatiguant sur la durée.
Front commun
Vous n’êtes pas seul dans votre malheur, mais franchement si vous ne vous saignez pas aux quatre veines vos alliés ne vous serviront à rien. Ils savent tuer ce qui est appréciable vu le nombre d’ennemies, mais ils ont tout simplement oublié comment avancer sous un feu nourri. Les objectifs de la session se sont en général limités à suivre un personnage mais celui-ci était malheureusement souvent résigné à ne pas bouger tant qu’il reste un signe d’hostilité. On se retrouve parfois même à se perdre dans des décors plus ou moins fournis pour débusquer le dernier ennemi à couvert. Difficile de savoir si le nombre d’adversaire est plutôt conséquent ou s’ils réapparaissent en masse tant que certains objectifs ne sont pas effectués mais l’effet est là on a vraiment l’impression de tenter de faire avancer le front.
A la guerre comme à la guerre
Cette soirée bien que sacrément bien orchestré manquait peut être d’une vraie présentation pour ce faire une idée complète du soft. Le solo compte selon les dires environ 5h ce qui devient malheureusement une habitude pour ce genre de jeu au grand désespoir des joueurs. Le rythme est plutôt rapide et l’histoire semble se digérer facilement. Quelques bonnes idées comme l’apparition du Goliath (une sorte de jeep blindée contrôlée par une paire de jumelles) rajoutent un plus à l’expérience. Il ne semble pas y avoir de mode coopératif sans doutes pour ne pas perdre le côté « vous avez été balancé au milieu d’une guerre sans trop savoir pourquoi », nous n’avons pas non plus trouvé de moyen de jouer en multi sur une même console.
Au final on se retrouve en face d’un jeu plutôt prenant, mais avec un goût de réchauffé. Sans un vrai test, difficile de dire s’il va pouvoir faire sa place dans un marché déjà bien rempli et surtout, s’il apportera son lot de nouveautés pour réussir à fasciner les joueurs ! Kaos Studio a développé un jeu dans la tendance, pour gagner sa part du gâteau dans le monde cruel du Fps mais ô combien florissant.
En savoir plus sur eunivers
Subscribe to get the latest posts sent to your email.