Saints Row : The Third – Test et Avis d’un joueur
Trois ans après Saints Row 2 à Stillwater, THQ et Volition nous remettent dans l’ambiance avec les aventures de notre gang préféré dans la ville de Stillport.
Concurrent direct de GTA dès le premier volet, le titre s’est peu à peu démarqué en mettant en avant un univers de plus en plus déjanté et moins proche de la réalité.
Ce troisième volet continu dans sa lancée loufoque tandis que l’on annonce GTA 5 comme un titre beaucoup plus terre à terre.
Sommaire
Allez balance nous ton histoire…
La société Ultor Corporation est définitivement hors-jeux. L’histoire reprend quelques années après la fin de Saints Row 2, les Saints sont devenus les maîtres de Stillwater et ont fait fructifier les bénéfices de leurs acquisitions financières. Après avoir pris le contrôle de tous les commerces et marchés de la ville, ils ont monté les Saints au rang de marque et sortent tous un tas de produits dérivés. Depuis la vente de vêtements aux couleurs du gang jusqu’aux boissons énergétiques, ils ont même en préparation un projet de films et font des publicités à la télé.
Tout cela ne les empêche pas d’avoir toujours le goût du risque en continuant de braquer des banques et autres institutions les armes au poing. Il leur arrive également de signer les autographes de leurs fans et de poser en photos pour eux pendant les missions. Mais il y a un nouveau dans la course qui veut sa part du gâteau. Tout commence par un braquage de banque qui va vite tourner au vinaigre…
Dans ce nouvel opus, les Saints vont devoir se confronter à plusieurs nouveaux ennemis tous plus violents et déterminés les uns que les autres :
– The Syndicate qui utilise les différents gangs à ses fins.
– Les Morningstars qui gère principalement les réseaux de prostitutions de la ville.
– Les Deckers qui sont passés maîtres dans les braquages en utilisant internet et la haute-technologie.
– Les Luchadores qui gèrent les trafics de drogues et stupéfiants.
– Le STAG qui est la force de police extrême qui ne recule devant rien pour arrêter les guerres de gangs.
L’histoire que le jeu nous dévoile est intéressante et change des précédents opus. Il y a plus de profondeurs et même des choix décisifs sur certaines missions principales qui influent sur la suite du jeu. Vous pouvez ainsi gagner ou perdre des membres de votre gang au cours de ces choix et même changer le comportement général des autres gangs et de la population. Je ne vais pas en dire trop sur ce sujet, sachez simplement que sauvegarder avant chaque mission pourra vous permettre de voir les choix alternatifs.
Seule la mission finale du jeu restant active vous permet de tester les 2 fins possibles sans devoir changer de sauvegarde.
Quand le fun et le plaisir de jeu sont aux commandes…
Le jeu vous permet de gérer et contrôler une ville dans un monde entièrement ouvert. Vous pouvez tout à fait avancer dans le jeu en ne faisant uniquement que les missions principales. Elles vous tiendront en haleine pendant au moins 12 heures et sont toutes différentes les unes des autres.
Les différents mini-jeux que vous pourrez faire et refaire dans le jeu ne sont que des dérivés d’une mission principale servant de tutoriel. La différence majeure est que plus on fait de parties d’un même mini-jeu, plus le niveau deviens élevés et plus la récompense est importante.
L’univers déjanté et le fun qui en découle n’ont pas de limite. Plus on joue, plus le jeu deviens addictif. On se retrouve pris dans une boucle sans fin où tout deviens permis et où l’impossible n’est plus qu’un mot insignifiant et sans valeur.
Qui a dit que l’argent ne fait pas le bonheur ?
Un point fort des jeux à monde ouvert est le niveau de personnalisation et de détails que l’on peut apporter à notre personnage pour pouvoir mieux s’imprégner. Et là, il faudra reconnaître que l’on n’est pas lésé. De la personnalisation des véhicules dans les moindres détails en passant par le styles vestimentaires, les couleurs des habits, les tatouages, couleurs des yeux, des cheveux, de la peau voir même changer de sexe dans un institut de chirurgie esthétique.
Ils ont fait très fort en lançant quelques semaines avant le lancement officiel du jeu non pas une démo comme beaucoup de jeux le font à présent, mais un mode pour pouvoir commencer à personnaliser et créer son personnage et le partager aux autres internautes via le Saints Row® Initiation Station !
On peut également acheter et personnaliser ses armes les rendant ainsi plus puissantes, plus précises, plus délirantes tout simplement.
Le système est bien trouvé car l’argent et le niveau de respect sont les 2 moteurs principaux du jeu. Toute modification que l’on souhaite apporter à son personnage passe par ces 2 leviers.
En réalisant des missions principales ou secondaires, on gagne de l’argent et des points de respects. Plus on monte dans les niveaux de respect et plus on débloque des compétences et aptitudes dans différentes catégories. On peut ainsi améliorer chacune d’entre elle jusqu’au niveau 4. Les compétences sont dans tous les domaines : Santé, armements, aptitudes de combat, gestion du gang (armement du gang et amis à appeler pour se faire livrer des véhicules ou demander du renfort), bonus divers et variés, etc..
Du coup on se retrouve à parcourir la map à la recherche de petites missions ou on attends que les revenus des différentes boutiques rachetées alimentent le compte en banque pour pouvoir s’améliorer à nouveau ou bien réinvestir dans des biens qui rapporteront également un revenu supplémentaire.
L’histoire générale a été vraiment plus travaillée et les séquences de jeux et les cinématiques sont sublimissimes. Les différents personnages ont un caractère bien trempé et de la répartie.
Le jeu est également parsemé de boss des différentes factions qui sont tous plus forts les uns que les autres et sont souvent associés à des « géants ». Vous aurez plus d’explications sur leur nature au cours du jeu. Les combats sont également ponctuées à l’occasion de QTE (Quick Time Event) qui sont des touches particulières à presser au moment où elles apparaissent à l’écran pour faire des attaques ou esquives encore plus spectaculaires.
Le tout combiné est tout simplement jouissif tant l’action et les enchainements deviennent rapides et intuitifs.
Le mot de la fin !
J’ai vraiment passé de très bons moments à chaque fois que j’ai eu le pad dans les mains tout au long du jeu. Entre l’histoire que j’ai terminé il y a peu et les quelques missions secondaires que j’ai fini, j’ai atteint un niveau suffisant pour avoir toute une palette de compétences qui rendent le jeu toujours plus fun.
Je terminerais donc tout simplement le test par quelques images supplémentaires qui vous permettront d’avoir une autre palette des scènes que l’on peut croiser dans le jeu.
Quoi qu’il en soit, je vous le conseille vivement tant il est rafraichissant de jouer de façon aussi légère et sans prises de tête.
Un grand jeu qui restera pour moi LE JEU LE PLUS FUN DE L’ANNÉE 2011 !!!
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