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C’est officiel, le lancement du Brexit aura lieu demain. Quels seront les impacts pour l’industrie du jeu vidéo et de l’esport ?

Brexit

Avant toute chose, le Brexit c’est quoi ?

Brexit est une abréviation pour « British Exit », qui signifie la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. À la différence du Grexit, son homologue grec, ce départ est volontaire. En effet, 51.9 % des Britanniques ont choisi de quitter l’UE lors d’un référendum le 23 juin 2016.

 

Les points positifs

Le Royaume-Uni est un état qui a une faible fiscalité pour les entreprises, notamment dans les domaines de la culture, du digital et du sport. On « pourrait » envisager que de nouveaux investisseurs arrivent puisqu’il n’y aurait plus de contraintes économiques et juridiques de l’Union Européenne. Le pays pourrait donc devenir plus attractif pour l’esport. Autre point positif, le royaume aura la liberté de voter des lois en faveur de l’esport sans avoir à se conformer à Bruxelles.

 

e-Brexit : des difficultés à venir

L’esport a une dimension mondiale comme vous le savez. Le fait de sortir de l’UE pourrait créer des complications pour les demandes de visas et de permis de travail. Selon l’article 45 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) : tous les citoyens de l’UE ont le droit de travailler et de résider dans un autre État membre de l’UE sans avoir besoin d’un permis de travail et ont également droit à tous les avantages que le pays peut leur fournir. Demain cet article sera obsolète et les joueurs professionnels vont être confrontés à beaucoup plus de formalités administratives. De plus, sans cette liberté de mouvement, on peut facilement imaginer que le royaume sera moins attirant pour y organiser des événements.

 

Autre point à souligner : qu’en est-il des salariés européens ?

Une source en recherche d’emploi -chef d’équipe développement- dans différents pays de l’UE, nous informait avoir perdu près de 7% de son salaire entre le début des entretiens et la proposition commerciale. En cause ? La dévaluation de la livre selon elle. Difficile pour une entreprise d’attirer des « talents » dans ce contexte là.

 

L’étude de ukie à prendre avec des pincettes

En effet, selon le cabinet : 40 % des entreprises de jeux vidéo anglaises envisagent de partir. Oui mais… Il s’agit d’intention justement et c’est de bonne guerre de surestimer ses difficultés (obtention de subvention ndlr). Comme dit plus haut, les entreprises du jeux vidéo ont des avantages fiscaux.

Le constat selon la rédaction : les plus solides d’entre elles n’auront pas de difficultés majeures, les plus fragiles n’auront peut-être pas la prétention de pouvoir partir…

 

En résumé : un avenir incertain, un statut pas encore très clair, le Brexit nous révélera sûrement des surprises en bien comme en moins bien ! Et vous qu’en pensez-vous ?