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Après un premier essai non convaincant et un second titre tout aussi tordu je vais me pencher sur une chose qui me trotte dans la tête.

Aujourd’hui le jeu vidéo commence à s’intégrer réellement dans la culture, les versions « découverte de la pyramide Toutenkakie » ne date pas d’hier, mais le travail pour romancer l’expérience va de plus en plus loin, occultons les documentaires interactifs qui, il faut bien l’avouer n’ont jamais percé dans le milieu.

Vers l’infini et l’au-delà !

En effet on assiste à la création d’un monde imaginaire à l’instar de bon livre, je me souviens des premiers jeux qui était de simple concepts, du ping pong à progressivement, explorer une tour pour tuer le boss final ce qui dérivera progressivement vers sauvons la princesse (qu’elle s’appelle Peach ou Zelda m’importe pas plus pour le moment). On distingue donc déjà un univers pour chaque licence et en y réfléchissant c’est ce qui va leur permettre de fidéliser le client, en bon fanboy que je suis par exemple, je me jetais sur les Zelda avec précipitation, car la licence me faisait déjà conclure à un bon moment à passer en compagnie de ma console et ce parfois a tort (et le tortue)… les choses continuant d’évoluer on adapte progressivement les films en jeux mais malheureusement souvent sans grande attention à la finition et on se retrouve vite avec des pales copie de l’histoire mais l’univers étant vendeur on s’en tamponne un peu les oreilles avec des babouches…

The Legend of Zelda
The Legend of Zelda

Puis surviens des jeux un peu plus réfléchis comme par exemple la série Warcraft qui utilise encore un peu plus le scénario (grâce en partie à l’emprunt de l’univers Warhammer) et se retrouve très vite récompensé même chose avec Starcraft quelques années après, on verra aussi fleurir des Elders Scroll ou même encore Baldur’s Gate où il n’est pas concevable d’y jouer sans trame narrative.

Mais dans un tout autre registre Halo le premier Fps qui pour une fois nous fait voir plus loin qu’un « je le vois je le tue, pourquoi et bien.. euh.. PARCE QUE ! ».
Au final de 90 à 2000 on sort progressivement du jeu pour « bourriner » pour se diriger vers un logiciel plus travaillé, on troque sont scénariste en carton pâte pour un vrai en chaire et en os qui va nous pondre du lourd !

Du scénario en veux tu en voilà.

Les premiers grands softs tapent du très classique Médiéval fantastique jusqu’à la très estimé Science fiction s’inspirant de film ou de livre. C’est probablement de là que va s’envoler l’idée qui bouleversera le style de jeux.

Le MMORPG (ou Meuporg pour les intimes huhu). Je me rappelle avec une pointe de mélancolie ma découverte de T4C alias Ultimate Online, il n’est pas le premier, en 91 vois le jour The Original Neverwinter Nights qui semble se rapprocher le plus d’un MMO (attention ce n’est pas Neverwinter Night sortie lui en 2002) mais ce sera que beaucoup plus tard qu’on aménagera la place pour réellement passé au grand public et à l’abonnement mensuel (les premiers se payaient à l’heure). T4C donc fut le premier grand succès au prêt du public et grâce à Goa on a pu le savouré un bout de temps. C’est alors que la Corée mit sa pierre à l’édifice et ce lança dans la danse avec Nexus puis Linéage, puis s’enchaîna les titres Everquest…

Ultimat Online
Ultimat Online

Ils se succédèrent abandonnant progressivement l’Héroic Fantasy pour la Science Fiction, avec Asheron’s Call par exemple et du RPG on se retrouve au FPS Online (World War Online, PlanetSide). Calmons mes ardeurs ici et retournons à nos histoires, à travers le jeux Online on propose au joueur de s’intégrer à son univers, d’en faire partie au début techniquement il n’est pas possible d’avoir d’incidence sur celui-ci mais progressivement on va se diriger vers des choix de factions ou moraux.

Il faut un début à tout.

L’héritage de tout ça ce sont les jeux actuels qui pour la plupart sont des suites de …, car leur ainé ayant monopolisé les foules, le contexte ayant bien pris il est naturel de vouloir user un peu la chose et franchement je ne m’en plaindrais pas, pouvoir déguster avec plaisir une série dont l’histoire vous laisse en émoi sincèrement c’est comme une suite de film ou une suite de roman on en veut plus, on veut savoir ce qu’il va se passer, on cherche une fin sans vraiment la vouloir pour pouvoir savourer.

Et au final me voilà collectionneur, je ne pense pas être le seul, mes vieux jeux rangé au pourtour de mon ordinateur prêt à être réutilisé. Le seul souci qui n’en est pas vraiment un c’est qu’un roman ne vieillit pas (le style peut être un peut), un film peut (quoi que certains effets deviennent coquasse), mais un jeu, vit mal l’évolution des techniques et matériels, bien qu’on apprécie toujours un petit soft rétro, dans l’âge moyen ils ont plutôt du mal à retrouver grâce à nos yeux.

Star Wars: Knights of the Old Republic 2
Star Wars: Knights of the Old Republic 2

Les derniers à avoir tapé fort dans ce milieu c’est Bioware en se basant sur la licence Star Wars (série Kotor) ils nous permettaient le choix de l’alignement et d’avoir une impact réel dans l’univers, par la suite deux excellentes séries ont vu le jour, Mass Effect et Dragon Age, deux histoires d’une profondeur colossale et ou chaque choix à une incidence direct non seulement sur le scénario en cours, mais aussi sur les suites du moins pour Masse Effect. Le vice à était poussé jusqu’à doubler entièrement la voix des personnages d’un Mmorpg, The Old Republique, prochain soft basé sur Kotor, une initiative qui à n’en pas douter vas donner encore plus de matière à devenir accrocs à ses petites bêtes.

Et alors ?

Et bien on constate que les technologies le permettant, les fans s’y engouffrant, le loisir vidéo ludique se rapproche de plus en plus d’un cinéma entrainant, du grand spectacle qui en met plein les yeux et avec qui on peut interagir, même si, il faut l’avouer ce sont des « pseudo interactions » scriptées, il y a et aura probablement encore beaucoup de choses à dire et à découvrir. Bien sûr on est loin de payer sa place pour une salle de projection géante auquel on jouera un jeu d’une heure et demie (saugrenue, mais pas si inimaginable que ça ^^).

Mass Effect - Artwork
Mass Effect – Artwork

Plus sérieusement, je pense que la place du jeu vidéo est de plus en plus conséquente et pas forcement en mal comme on nous le rabâche en continue depuis pas mal de temps. Ce serais totalement hypocrite que de dénoncer les histoires violentes ou les univers de celui-ci alors que de plus en plus de films en sont tirés et inversement des jeux s’inspire de livre ou de film, alors peut être que dans les années à venir on lui attribuera une étiquette « Art » ou peut être pas, mais quoi qu’il en soit j’encourage les développeurs à continuer sur leur lancer et de nous faire rêver dans de nouvelles contrées très très lointaine !