Gears of War 3, Test et Avis
Gears Of War est sans nul doute un des plus gros block-busters de la Xbox 360, c’est donc d’un pied ferme que l’on attendait ce troisième épisode annonçant l’épilogue des histoires de Marcus Fenix et de ses petits copains Gears.
Pour un fan de la série tel que moi, j’attendais de connaître la fin d’une histoire bien ficelée et qui m’a tenu en haleine pendant les deux épisodes précédents. De plus, ayant zoné sur le multi-joueur de Gears Of War 2, j’avais hâte de défourailler d’autre joueurs. La bêta m’avait déjà bien emballée (n’est-ce pas Mandar) mais c’est toujours l’appréhension de découvrir les cartes que les level-designers nous ont réservées. En tout cas, c’est avec une certaine émotion que je me suis procuré ce jeu et que j’ai réalisé ce test. Celui ci s’articulera en deux parties. Dans la première, je vous présenterai la partie solo du jeu et, dans la deuxième, la partie multijoueurs.
La badasserie a maintenant une incarnation !
Le solo est en plein de la continuité des deux autres épisodes. Pour ne pas vous spoiler et vous laisser le plaisir de découvrir les deux épisodes précédents (qui sont deux petits bijoux malgré quelques défauts qu’on leur connaît), je ne vais pas m’attarder sur l’histoire. Ce que je peux vous dire, l’univers de Gears of War se passe sur la Terre, dans un futur plus ou moins lointain, qui est ravagé par une guerre entre les humains et une race vivant sous terre, appelée les Locustes. Le fer de lance de l’armée humaines sont les Gears, soldat en armure et dont l’arme de base est le lanzor.
Le héros principal est Marcus Fenix, sergent dans le corps des Gears. Durant les épisodes précédents, nous suivions ses pérégrinations et celles des ses acolytes (Dom, Baird, Cole, ….) contre les Locustes. Dans ce nouvel opus, un nouveau joueur est apparu dans la partie, les Lambents. Cette race tape autant sur les humains que sur les Locustes. Toute l’intrigue de la campagne repose sur les mystères entourant cette race et ceux développés dans les épisodes précédents. C’est une campagne d’une dizaines d’heures environ.
Le moins que l’on puisse dire c’est que c’est haletant, aussi bien sur le scénario que sur les scènes d’actions durant lesquelles on peut laisser libre cours à ses instincts de badass. Et oui, comme dans les épisodes précédents, le character design, l’ambiance, les dialogues et les armes sentent bon la testostérone et la violence. A titre d’exemple, en pleine invasion Lambents, Marcus, de tous ses muscles et sa mythique gentillesse courtoisie, dit à son interlocuteur : Je ne suis pas du genre causant mais quand ça sera fini, il faudra qu’on parle ! Sans compter le florilège d’insultes qui peut apparaître durant cette campagne : On va aller chatouiller les naseaux de cette grosse s…. On aime ou pas mais j’avoue avoir bien ri sur des interjections de ce style.
D’ailleurs pas de réel évolution de ce côté là, hormis l’introduction de nouvelle interaction avec ses co-équipiers. On peut ainsi passer des munitions avec ses alliés (il me semble que c’était déjà possible dans GoW2) et proposer d’échanger son arme avec l’un d’eux. Le système de cover a été revu pour être plus intelligent et plus réactif. Il y a toujours des passages qui sorte du gameplay traditionnel du jeu. A l’instar des passages d’infiltrations que l’on pouvait retrouver dans GoW2. On retrouve les mêmes idées dans cet opus. On va avoir des scènes de mécha ou une phase dans un sous-marin. Cela permet de diversifier le gameplay et d’offrir une possibilité de narration supplémentaire. En ce qui concerne les niveaux, ils sont toujours aussi variés, ils peuvent aussi bien être des lieux clos que des lieux complètement ouvert, dans une jungle, sur une plage, dans les airs ou sur une île paradisiaque. GoW 3 nous fait voyager! C’est beau, c’est convaincant et ça se renouvelle! A aucun moment, on a une impression de déjà-vu.
Pour ce qui concerne les armes et les véhicules, certaines armes ont été ajoutées tel que le fusil à canon scié, le canon vulcan et quelques autres. Les apports ne sont pas légions. Il en est de même avec les véhicules. Ce sont globalement les mêmes hormis les méchas. Le maniabilité des personnages est toujours la même, c’est à dire que qu’on a toujours cette impression de « lourdeur » quand on fait courir le perso ou quand il se met à couvert. On aime ou pas (hein Fluh !) mais cela colle toujours avec l’impression de « masse » que veulent transmettre les devs avec le joueur. Les gears sont des masses et ça doit se sentir ! Et oui, Gears of War n’est pas un jeu de danseuses.
Une victime c’est cool, plusieurs c’est mieux !
En ce qui concerne le multijoueurs, c’est l’apparition du mode Bestial qui est le plus marquant puisque vous avez la possibilité d’y incarner un Locuste qui tente de pourfendre l’unité Delta (Oui, le but est bien de mettre cher à Marcus et à ses potes). Le but étant de gagner de l’argent en tuant des membres de l’unité, en détruisant des constructions ou en aidant vos partenaires. Grâce à cet argent, vous pouvez améliorer votre perso et d’autres surprises.
A côté de ça, on retrouve les éternels mode Horde, roi de la colline ou encore Team deathmatch. On notera l’ajout d’un système de construction dans la partie horde. Le but étant de survivre à des hordes de Locustes arrivant par vague. Il est maintenant possible de construire des barrières ou encore ces fameux méchas qui ne seront pas de trop pour venir à bout des 50 vagues de Locustes déchaînés. Les autres modes restent dans la ligne de leurs illustres prédécesseurs, des équipes de 5 gears contre 5 locustes qui ont des objectifs définis. Prise de zone, extermination de l’équipe adverse ou encore prise du leader adverse. C’est du déjà-vu mais cela reste fun et les nouvelles armes tel que le canon scié apporte de nouvelle stratégie de jeu. De plus, de nouvelles cartes amènent de la fraicheur pour ces mécanismes de jeu éprouvés.
Il est important de signaler que si le système de grades reste inchangé par rapport aux anciens épisodes, le système de récompenses a été complètement repensé et étoffé. On peut maintenant débloquer des insignes, des skins d’armes, des personnages ainsi que leur skin et des titres que l’on peut fièrement associer à son nom. On peut aussi noter une refonte des statistiques du joueurs, on peut avoir des informations plus fournies et plus précises sur son skill ! Quelle joie perverse quand vous pouvez lancer à vos amis quand vous êtes en train de l’étriper au lanzor par derrière : « Par le c..! ». Ou encore quand vous le finissez pendant qu’il rampe misérablement en espérant pouvoir se cacher derrière le premier mur à sa portée. Bref, de quoi se déchirer la bedaine entre potes pendant de longues heures.
L’apologie de l’Unreal Engine 3
Techniquement c’est beau mais pas exempt de tout reproche. Il faut rendre que les décors sont beaux et le rendu d’environnement bien réalisé. Mais on peut noter ça et là des problèmes de textures surtout sur les terrains, toutes fois comme à son habitude, l’Unreal Engine 3 (cf Batman: Arkham Asylum, UT3) apporte une finesse dans la représentation des personnages. Ce qui n’est pas forcément le cas des décors ou objets dans l’univers. Malgré ces défauts, le moteur ne semble pas souffrir d’un quelconque retard et à de beaux restes pour un moteur sortie en 2007. En ce qui concerne le système de cover, qui soit disant a été amélioré, je n’ai rien constaté de tel. J’ai plutôt retrouvé des bugs frustrant déjà présent dans le 2. Comme par exemple le fait d’appuyer sur le bouton de cover et de se retrouver coller à un mur qui n’est pas celui qui se trouver initialement visé. J’ai pas mal analysé l’effet et je n’arrive toujours pas à comprendre comment cela est possible. Ce n’est ni une question de distance, ni une question de direction alors ….
C’est surtout super énervant en pleine action de finalement se retrouver à découvert, le dos coincé contre un mur parce que la cover a foiré. C’est encore pire si un de vos co-équipiers prend la place du mur la plus proche de vous car, dans ce cas, vous n’êtes même pas à couvert. J’ai pu aussi noter quelques baisses de frame rate mais vraiment rien de pénalisant.
Finalement
C’est bien le digne descendant de la série Gears of War (et pas celui du facteur … je n’ai pas de problème avec eux !). On y retrouve tous les composants qui ont fait le succès des précédents épisodes. Un côté badass, saignant et bourrin complètement assumé. L’histoire est palpitante, on appréciera la continuité par rapport à ce qui a été développé dans les épisodes précédents !
En multijoueurs on gagne en maturité et en fun. On se massacre à coup de Lanzor et on en redemande. Si les petits hics cités plus haut avaient été corrigés, on aurait un chef d’œuvre. Je considère que la série Gears of War a atteint son apogée avec cet épisode. C’est un incontournable de la xbox 360 !
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Tres bon test et vive gears !
Héhé clair, d’ailleurs on en veux encore plus !
Quand on pense que j’ai le jeu mais que je l’ai toujours pas inséré dans la console… J’ai honte mais j’ai dit que j’arrêtais de faire plus de 3 jeux en même temps… :/